Prévention des TMS

Première cause de maladie professionnelle reconnue, les troubles musculosquelettiques touchent de plus en plus de salariés. Ces affections et maladies peuvent perdurer sur le long terme et constituer un handicap important pour les personnes en souffrant. Il est donc particulièrement important de mettre en place un dispositif durable et performant de prévention des TMS.

Prévention des TMS main

Que signifie « TMS » ?

Les troubles musculosquelettiques regroupent un ensemble de maladies touchant les articulations : épaules, rachis, coudes, poignets et genoux. Elles peuvent toucher tous les éléments de l’articulation, depuis les muscles, tendons, nerfs, et le système vasculaire jusqu’aux ligaments périphériques.

 

Quelles sont les pathologies les plus fréquentes ?

Toutes les parties citées précédemment peuvent être affectées. Néanmoins, les articulations, les nerfs, les muscles et les tendons sont plus fréquemment touchés.

Les symptômes courants sont des douleurs, des lourdeurs et des raideurs. On note généralement trois niveaux d’affection :

  1. La douleur apparaît lorsque la partie concernée est sollicitée mais disparaît au repos.
  2. La douleur apparaît rapidement dès que la partie concernée est sollicitée et met plus longtemps à disparaître au repos.
  3. Les douleurs, lourdeurs, raideurs deviennent chroniques et sont présentes en activité comme au repos.

Parmi les pathologies des membres supérieurs les plus courantes, on peut noter :

  • Système vasculaire : syndrome de Raynaud (engourdissement ou douleurs des extrémités), syndrome du marteau hypothénar (trouble de la main entraînant une réduction du débit sanguin vers les doigts),
  • Muscles et colonne vertébrale : lombalgie, syndrome tensionnel de la nuque,
  • Épaule : syndrome de la coiffe des rotateurs et tendinite du sus épineux,
  • Coude : épicondylite (« tennis elbow », douleur latérale), épitrochléite (« golf elbow », douleur médiale),
  • Poignet : syndrome du canal carpien,
  • Main : tendinite.

Les pathologies des membres inférieurs sont présentes chez les salariés travaillant à genoux ou accroupis (bursite du genou) ou répétant les flexions et extensions de la cheville (tendon d’Achille).

 

Quels sont les facteurs de risques des TMS ?

Les troubles musculosquelettiques apparaissent généralement à cause de mauvaises conditions de travail. D’autres facteurs entrent en compte, comme l’âge ou l’état de santé du salarié. Lorsque les tissus mous présents dans les articulations sont trop sollicités, de façon durable et sans récupération suffisante, la pathologie peut s’installer.

Les facteurs biomécaniques

Les troubles musculosquelettiques apparaissent généralement avec la combinaison de plusieurs facteurs biomécaniques :

  • Une mauvaise posture répétée : étirement ou compression des tissus mous des articulations.
  • Un effort trop important : manutention manuelle d’objets réalisée dans de mauvaises conditions. La position, la distance de prise de l’objet, la force déployée et la préhension en fonction de la forme et du poids de l’objet peuvent faciliter l’apparition de la pathologie.
  • La répétition des gestes et postures : une mauvaise posture ou le même geste répété trop souvent favorise l’installation des TMS.
  • La durée de l’activité.

L’accumulation de ces facteurs, une mauvaise posture, une charge trop lourde, la répétition du même geste sur une longue durée entraînent bien souvent l’apparition de TMS qui peuvent s’installer durablement.

Les facteurs environnementaux

Des facteurs environnementaux comme des températures extrêmes, un éclairage de mauvaise qualité ou pas adapté, des chocs répétés ou des vibrations peuvent venir aggraver les troubles liés aux facteurs biomécaniques déjà présents.

Les facteurs organisationnels

Une mauvaise organisation ou un environnement de travail inadapté peuvent également accélérer l’apparition des TMS chez les salariés. Des cadences trop importantes par rapport aux contraintes physiques du travail, des contraintes de temps ou encore le contrôle des tâches à accomplir sont autant de facteurs aggravants. Un manque de reconnaissance de la hiérarchie, un travail monotone et trop cadencé peuvent également contribuer à l’apparition des TMS.

Prévention des TMS épaule

Comment prévenir les TMS ?

La prévention des troubles musculosquelettiques est primordiale. Un TMS affecte la santé du salarié et a des répercutions dans sa vie professionnelle comme dans sa vie personnelle. Les affections et les douleurs ne s’arrêtent pas à la porte de l’entreprise. Les conséquences peuvent être très lourdes, tant pour le salarié que pour l’entreprise. Les accidents du travail et les incidents sont plus courants. La fatigue et la douleur engendrées par les TMS entraînent une attention et une capacité de réaction amoindries. Les salariés atteints de TMS peuvent s’absenter durant de longues périodes, affectant ainsi l’organisation de l’entreprise et donc sa productivité.

Former les salariés

Il est important de sensibiliser l’ensemble des salariés, y compris le management les institutions représentatives, à la prévention des TMS. Avec une meilleure connaissance des risques et des conditions de travail, il est possible de mieux lutter contre les TMS. Des réunions d’information peuvent être organisées régulièrement et des groupes de travail constitués.

Impliquer la médecine du travail

Le suivi des salariés par la médecine du travail est incontournable. Les médecins du travail sont formés et sensibilisés à la prévention des troubles musculosquelettiques, mais ils assurent également le suivi des salariés même s’ils changent d’employeur. Ils sont également à même de discuter de l’évolution des conditions de travail des personnes suivies.

Tenir à jour le Document Unique d’évaluation des risques

Le Document Unique d’évaluation des risques, en étant tenu à jour régulièrement (au moins une fois par an, code du travail article R4121-2), permet non seulement de mettre en place des actions de prévention des TMS, mais également d’évaluer leur efficacité et de les ajuster si nécessaire.

Aménager les postes de travail

Lorsque l’environnement d’un poste de travail expose le salarié au risque de développer des TMS, il peut être aménagé. Des outils d’aide à la manutention peuvent être installés et les produits disposés différemment. Les objets à manipuler les plus lourds peuvent être positionnés plus près du poste de travail et à une hauteur limitée de façon à réduire les efforts à produire par exemple.

Améliorer l’organisation du travail

Une meilleure organisation du travail permet également de lutter plus efficacement contre les troubles musculosquelettiques. Des pauses régulières, une rotation et une variation des tâches ainsi qu’une entraide entre collègues dans l’équipe permet d’améliorer de façon notable les conditions de travail et donc de réduire les risques liés aux TMS.

 

Pour conclure sur la prévention des TMS

La prévention des troubles musculosquelettiques est l’affaire de tous dans l’entreprise, de la direction aux salariés aux postes de travail en passant par l’encadrement. Une formation adaptée et un travail collectif peuvent grandement améliorer les conditions de travail. Un équipement de sécurité individuel est un autre apport positif. N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus sur les dispositifs PTI Dati Plus et déterminer la solution la plus adaptée à votre besoin.

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